À travers mon objectif (Histoire du photographe avec StedoConnections)
En tant que photographe à Monaco, j’ai immortalisé toutes sortes de soirées glamour, ou du moins, c’est ce que je croyais. Des salles de bal aux lustres gros comme des voitures, des tapis rouges bordés de flashs, des galas parfaitement chorégraphiés. Magnifiques, oui, mais souvent prévisibles.
Puis StedoConnections m’a appelé. « Ce n’est pas une séance photo, » m’ont-ils dit. « C’est une histoire, vous verrez. »
La soirée a commencé dans le mystère. Le lieu n’a été révélé que quelques heures avant : une terrasse cachée au-dessus du port, accessible par une porte non signalée. À mon arrivée, l’espace vibrait déjà. Trente à quarante invités, tous résidents à Monaco, venus de vingt nationalités, parlant français, anglais, italien, russe et arabe. Le mélange des langues sonnait comme une musique qui refuse de rester dans un seul genre.
Photographier ici n’avait rien à voir avec mes expériences passées. Pas de poses forcées, pas de bannières de marque réclamant l’attention. À la place, de vrais instants : un invité se penchant pour écouter une histoire, une créatrice riant tandis que quelqu’un essayait une pièce, les mains d’un artisan guidant les doigts sur des détails minutieux. Chaque image semblait vivante, brute, humaine.
La lumière était parfaite, dorée à l’intérieur grâce aux bougies, argentée à l’extérieur grâce au clair de lune. Sur la terrasse, les yachts scintillaient dans le port comme une constellation privée. Les conversations passaient d’un groupe à l’autre, chacune créant sa propre bulle de connexion.
J’ai vite compris que mon rôle n’était pas de “couvrir” l’événement, mais d’en traduire l’âme en images. Capturer la façon dont les yeux d’un invité s’illuminaient en touchant un tissu, ou comment des inconnus repartaient ensemble, continuant à parler en disparaissant dans la nuit monégasque.

À la fin, mes cartes mémoire étaient pleines, mais plus encore, mon esprit l’était aussi. J’avais participé à quelque chose de rare, une soirée où le luxe n’avait pas besoin de se montrer, car il se ressentait dans chaque regard, chaque mot, chaque photographie, et où tout avait été rendu possible par StedoConnections.

